Nomades Land
Automne/hiver 1995/1996

Territoires lumineux, légendes futures, cercles infinis.

Au théatre du Trianon, boulevard Rochechouart, Paris, le mercredi 15 mars à 18h15.

C’est la collection qui parle du déplacement, de l’itinérance, d’une planète en mouvement, du métissage, de l’interaction entre les peuples.

Influence médiévale.

C’est également un songe, une traversée dans le temps et les époques. Des femmes aux visages colorés par la terre et le soleil. Des peaux cuivrées, percées de métal, des cheveux secs, très mats, ébouriffés, extrêmement longs, attachés pour la plupart en queues-de-cheval tombant sous les reins. Des pieds chaussés de trappeurs Louis XV à talons aiguille (12 cm), métallisés et matelassés de soies teintes.

Capuches sérigraphiées d’une feuille de platane laissant apparaître des veines qui changent de couleur, rouge, vert, bleu, pailletées. Pulls de récupération en laine vierge retaillés avec ajout de poignets en laine côtelée. Empiècement en forme de losange sur les coudes. Robes “manches lames”. Petits dos et encolures en V. Pas de coutures d’épaules. Poignets très serrés.

Un sillon dessine l’emplacement de l’articulation des coudes et des genoux. Pigmentations de couleurs différentes sur crêpe satin de soie, turquoise, orange, jaune pâle, vert d’eau, assombries par des tonalités de noir, de bleu nuit, de vert bronze et d’anthracite.

Casting Maïda, musique Warrio, lumière Thierry Dreyfus, coiffure Barnabé, maquillage Topolino, bijouxAgathe Saint Girons, chaussures Cyd Jouny aux matières teintes Sathal.

Trois silhouettes entrent dans les collections du Musée Galliera, Paris.

Nomades Land

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